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La Journée internationale de la langue française existe depuis 25 ans, mais je ne l’ai découverte que cette année. Pour en savoir plus à ce sujet, c’est par ici : https://www.un.org/fr/observances/mother-language-day
C’est l’occasion de partager avec vous quelques-unes des raisons pour lesquelles je pense qu’il est essentiel au moins de s’intéresser à la langue maternelle des élèves à défaut de pouvoir la parler.
C’est la langue qui parle au cœur, et si vous voulez maintenir la motivation, il s’agit d’interagir avec des individus et pas seulement de s’adresser à leur cerveau.
Par ailleurs, donner la possibilité d’établir des liens et des correspondances va permettre d’accélérer le processus d’apprentissage.
Cela aide également à comprendre où se situent les difficultés, et de prendre un soin particulier pour explorer ces points et donner des occasions de les renforcer en les revisitant régulièrement. Ce qui ne s’apprend pas par association avec des concepts déjà connus s’apprend par exposition répétée.
Quand j’ai fait ma formation initiale d’enseignante de langues, le message reçu était d’utiliser un maximum la langue cible, avec l’idée de maximiser l’exposition et de créer un phénomène d’immersion. Le hic, c’est que ça mettait pas mal d’élèves en situation de stress voire d’échec et les bloquait complètement. Le stress et l’apprentissage ne font pas bon ménage !
Idéalement, j’aimerais connaître la langue maternelle de chacune des personnes que j’accompagne dans leurs apprentissages. Cela me permettrait de mieux les aider, ce n’est cependant pas possible.
Si c’est une langue nouvelle pour moi, je fais systématiquement un effort pour en apprendre un peu plus sur cette langue. Cela me permet d’engager la conversation sur les liens qui peuvent exister, des parallèles qui peuvent être faits. Et cela pique la curiosité. Et la curiosité est un moteur.
Le site suivant est une très bonne ressource pour comprendre les difficultés pour apprendre le français en fonction de la langue maternelle : https://lgidf.cnrs.fr/langues.
Donc oui, j’utilise la langue maternelle dans l’apprentissage, en fonction de mes connaissances. Cela me permet d’offrir un espace accueillant et bienveillant qui favorise la prise de risque. Et oui, il faut prendre des risques et sortir de sa zone de confort pour apprendre une langue étrangère.
Les outils les plus utiles et les plus efficaces dans cette démarche, je les dois au Neurolanguage Coaching®️.
😃Joyeux apprentissages et excellente Journée internationale de la langue maternelle.
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